Patrimoine Mondial de l'humanité - UNESCO Agenda 21 du Puy-en-Velay
 


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Le projet initié par l’ancienne équipe municipale a été revu à la baisse d’un point de vue financier, alors que le parcours muséographique a été enrichi. Ce qui permettra de proposer un nouveau musée digne de notre ville et d’en faire un des principaux musées de France.



Un bâtiment qui valorisera l’ancien par la modernité

 

 

Les travaux du musée Crozatier ont été décomposés en trois phases :
- déconstruction d’une partie du bâtiment 19e siècle qui s'élevait rue Antoine-Martin
- construction de l’extension du musée
- réhabilitation de la partie existante conservée

Ce chantier d'envergure a permis la mise en conformité complète du bâtiment, l'installation d'une climatisation, la création d’un accès pour les personnes à mobilité réduite et la réfection complète de l'arrière du bâtiment.
Un rez-de-jardin a été créé pour les locaux techniques. Le rez-de-chaussée propose désormais l’entrée principale, une salle d’exposition temporaire, une salle de cours, des salles d’exposition permanente et un atelier jeunesse. Trois autres étages accueillent la suite du parcours d'exposition permanente, les bureaux et la bibliothèque-documentation, ainsi que des locaux techniques en terrasse.

 

Le nouveau bâtiment est habillé d'une peau de verre constituée de pièces uniques

Un agrandissement a été réalisé sur la rue Antoine Martin par une structure très moderne.
Constituée de près de 600 carreaux de plus d'un mètre carré, pour un poids de 100 kilos par pièce, la nouvelle façade en verre est la vitrine du nouveau musée.
Ce verre naturellement bleuté provient des ateliers de l'entreprise Gobat, près de Vienne, mais a été transformé par l'artisan d'art altiligérien, Emmanuel Barrois, installé à Brioude. Le verrier, artisan d'art renommé, a fait fabriquer un four spécial pour fondre ce verre. Le verre fondu a été ensuite coulé dans des moules en céramique conçus spécifiquement pour ce projet. Lors de chaque cuisson, il applique une poudre de sable sur le carreau, ce qui donne au verre cet aspect granité et rocheux. Il est ensuite trempé in fine dans les ateliers de la Plaine du Forez, dans la Loire. Finalement, chaque carreau est une pièce unique, comme une œuvre d'art à part entière ! Assemblés, ils constituent de véritables joyaux aux innombrables reflets.
La mise en lumière bleutée met en exergue la symbiose entre le passé et le futur d'une ville en évolution, mais respectueuse de son patrimoine et de son histoire.

 

 

Les passants de la rue Antoine-Martin pourront « toucher des yeux » les pièces maîtresses de la collection du musée, telles que le carrosse, et le moulage du mastodonte d'Auvergne qui a contribué à la renommée du musée.

L'architecture de la façade principale, donnant sur le jardin Henri Vinay, n'a pas été modifiée, mais rénovée, alors que l'intérieur a été remanié pour la création d'un espace d'accueil central et que l'escalier monumental a retrouvé sa splendeur.

 

Faire la part belle aux collections : mettre un coup de projecteur sur nos trésors
 
La diversité des collections a été conservée. Sur 4 000 m² se déploieront ces collections à vocation « encyclopédique », désormais réparties en quatre grands ensembles :
- La Galerie historique présentant les grands jalons de l'histoire régionale avec des points de comparaison pour l'Antiquité et la Renaissance
- La Galerie du Velay rassemblant les principaux artisanats du département avec deux salles réservées à la dentelle et une aux manifestations du religieux (pélerinage, jubilé..)
- La Galerie des Beaux-arts exposant peintures et sculptures du 15e siècle à l'aube du 20e siècle
- La Galerie des sciences et techniques : paléontologie départementale, volcanisme, minéralogie, zoologie et science mécanique

Enfin, pour que ce musée soit en accord avec la facture moderne de sa nouvelle allure, des œuvres contemporaines seront régulièrement présentées dans la nouvelle salle d'exposition temporaire d'environ 300 m².
 
Pour Huguette Portal, adjointe à la culture : « Le projet prévoit une modernisation des locaux, qui devraient être plus fonctionnels grâce à l'installation de cloisons mobiles notamment. Le musée Crozatier se voudra plus moderne, équipé technologiquement et mis aux normes en termes d’accessibilité. On reconstruit un musée non pas pour demain, mais pour après-demain. »
 
Ce chantier permettra à la ville de s'enorgueillir d'un musée encyclopédique unique en France, alliant tradition et modernité.

 

Le musée hors les murs pendant les travaux

Malgré la fermeture du musée, les services poursuivent leurs activités hors les murs. Les pauses café s’enchaînent au salon fumoir du théâtre, les malles pédagogiques font étape dans les écoles et la collectivité poursuit ses belles acquisitions avec, par exemple, l’achat de la statue en marbre «Ariane endormie », œuvre du sculpteur du 18e siècle, Pierre Julien. A partir du mois de mai 2016 le musée proposera dans les salles de l'hôtel-Dieu de découvrir une partie de ses œuvres, dont « Ariane endormie », dans l'exposition Révélations. Œuvres du musée Crozatier et du musée d'art moderne et contemporain de Saint-Etienne.

 

 

Un chantier qui a garanti des années de travail pour nos entreprises locales
 
Ce chantier a généré une importante activité économique pour nos entreprises locales, et offert une garantie pour les emplois locaux.


 C’est un travail d’équipe qui a mobilisé bon nombre de nos entreprises locales :

·        M2I Sovetra basée à Solignac sur Loire est intervenu pour les travaux de démolition, voirie et réseaux.
·        L’entreprise Chazallon basée à Saint Germain-Laprade a réalisé la charpente métallique.
·        L’entreprise Brenas, de Brives-Charensac, a entrepris les travaux d’électricité.
·      L’entreprise monistrolienne « Energeco » a effectué les travaux de ventilation, chauffage et climatisation.
·        L’entreprise ponote Lasherme a réalisé les travaux de plomberie.
·        Auvergne Ascenseurs de Saint Germain-Laprade s'est chargé de la mise en place d’appareils élévateurs.
·        Etape Etanchéité de Saint Paulien puis VECB des Villettes ont réalisé l’étanchéité du bâtiment.
·        L’entreprise ponote Faure s'est chargée de la réalisation des menuiseries intérieures et extérieures bois. 
·        Pepier Charrel de Sainte Sigolène et Charles & Vigouroux de Langeac ont effectué des travaux de plâtrerie, peinture et isolation thermique.
·        L'entreprise Gimbert implantée à Chadrac s'est chargée des travaux de revêtement de sols et Astruc, de Brives-Charensac, a réalisé les carrelages.
·        PMC Kozac de Saint Germain Laprade a été sollicitée pour la serrurerie.

 



Les entreprises suivantes sont également intervenues sur ce chantier : M2I Fayard (Gros-Oeuvre), Franki Fondation (Fondations), Iris Régulation (ventilation, chauffage, et climatisation), Beaufils (couverture) et Batim'Alu (menuiserie aluminium et façades vitrées).

Le groupement, avec le cabinet Beaudouin, le cabinet WSP France (Lyon), le cabinet Touzanne et le cabinet Fargette, a assuré la maîtrise d'oeuvre.


Les travaux sont finis, la muséographie prend forme


La seconde phase de la rénovation du musée s'est achevée à l'été 2015. Après l'élévation du nouveau bâtiment sur la rue Antoine-Martin en 2013, le sablage de la façade sur le jardin Henri Vinay a constitué pour les promeneurs l'événement marquant du printemps 2015. A l'intérieur du bâtiment, le principal objectif était de redonner aux espaces existants leur volume d’origine.
Alors que les restaurations se poursuivent, les prochains mois sont consacrés au redéploiement des collections, à la muséographie et à la conception des outils de médiation. Ces aménagements permettront de mettre en valeur les collections. L'équipe du musée s'emploie également à porter une attention accrue au confort de visite et à la médiation culturelle pour faire de ce chantier colossal une véritable réussite.



Un partenariat avec l'IUT et Canon : un projet ultra innovant « au bout des doigts » pour le futur musée


Donner accès à l’art et à la culture à tous en reproduisant des œuvres tactiles, et réunir voyants et mal-voyants dans un même espace, tel est le projet ambitieux porté par le nouveau Musée Crozatier. Il s'associe au FabLab de l'IUT dans le cadre du projet « Toucher pour voir » pour proposer un outil innovant de médiation culturelle au service des personnes en situation de handicap visuel. L'innovation du dispositif réside à la fois dans la reproduction d’œuvres tactiles et interactives et dans une approche plus ludique des œuvres à destination des enfants.

La création d’un tel dispositif positionnerait le Musée Crozatier comme un exemple national et international dans le domaine de l’accessibilité par les trois innovations suivantes :

  • création, dans un même espace, de fac-similés de statues et de tableaux
  • création de fac-similés d’œuvres du musée Crozatier en extérieur grâce aux technologies d’impression 3D. La mise en œuvre d’un tel dispositif permet de créer une continuité entre le musée et le jardin Henri Vinay.
  • avec la société Océ PLT du groupe Canon, création d’un dispositif numérique de médiation inédit : « Le Tableau qui parle »
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