Le chirurgie du 21e siècle vient d'entrer à la clinique Bon Secours. En effet, cette dernière vient d'investir dans l'achat d'un robot chirurgical de type "Da Vinci Si". Il s'agit d'une technologie de pointe encore peu développée en France : seule une centaine de robots existent.
Grâce à ce nouveau dispositif, les praticiens installés derrière leur console, auront un geste chirurgical plus précis et plus
sûr. Ce robot va être utilisé dans des interventions aussi courantes que l’ablation de la prostate ou de tumeurs rénales, en laissant le rein en place.
Une des premières au Puy-en-Velay
Ce robot chirurgical est seulement présent dans de gros établissements de santé de grandes métropoles françaises. L’acquisition de ce robot chirurgical fait donc du Puy-en-Velay une des premières métropoles de petite taille à disposer de cet appareil de haute technicité. La clinique Bon Secours devient ainsi le 3ème établissement à en disposer en Auvergne (et le 1er hors de Clermont-Ferrand) et le 14ème en Auvergne-Rhône-Alpes.
Actuellement ciblé sur l’urologie et plus particulièrement sur le traitement chirurgical du cancer de la prostate et le cancer du rein, à
court terme, la plateforme robotique pourra être proposée à d’autres spécialités, en particulier la chirurgie gynécologique, la chirurgie bariatrique, la chirurgie digestive et l’ORL. Le robot est contrôlé à distance par les mains du chirurgien à l’aide de
télémanipulateurs et de caméras qui permettent une vision en trois dimensions et autorisent des mouvements de rotation impossibles à effectuer en coelioscopie classique.
Des bénéfices à tous points de vue
En clair, le médecin utilise une manette, dont les mouvements vont être reproduits par le robot, en filtrant les mouvements parasites (tremblements par exemple), et, si besoin, en amplifiant ou réduisant leur amplitude, afin d’obtenir une précision inaccessible pour un humain. De plus, la forme des outils du robot permet d’effectuer des opérations mini-invasives qui auraient provoqué une cicatrice plus importante lors d’une intervention classique. Les bénéfices pour le patient sont remarquables : sa cicatrisation est plus rapide, son hospitalisation est plus courte, les douleurs postopératoires sont moins importantes et le risque d’infection est réduit. A terme, d’autres spécialités pourront l’utiliser : chirurgie digestive, chirurgie vasculaire, chirurgie gynécologique, chirurgie de la main et du membre supérieur.
Intérêts pour le patient :
Tous ces avantages diminuent également la durée d’hospitalisation du patient.