Vandalisme, vols, incivilités… Le système de vidéoprotection géré par la Police municipale a permis, depuis 2012, de notifier 414 réquisitions dont 81 en 2021.
Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour toujours plus de sécurité, les élus du Puy-en-Velay ont choisi d'implanter de nouvelles caméras dans des secteurs qui en étaient dépourvus comme rue Raphaël (côté rue des Tables) et rue Chènebouterie. Une réponse aux demandes formulées par les riverains. Pour encore plus de sécurité, des travaux d'éclairage viennent compléter l’ensemble. Un investissement porté en intégralité par la Ville.
Pour encore plus de sécurité, des travaux d'éclairage viennent compléter l’ensemble. Un investissement porté en intégralité par la Ville.
Les caméras de vidéoprotection installées en centre-ville et gérées par la police municipale ont un rôle important au quotidien. Éléments dissuasifs et rassurants, elles sont aussi un outil précieux quand il s’agit de résoudre des affaires. Actuellement, 134 caméras sont installées en centre-ville et 4 sur la ZA de Taulhac, en complément des caméras de parkings publics et de bâtiments municipaux et communautaires présents sur son territoire. D’autres sont attendues dans le courant de l’année 2022.
3 nouvelles caméras haute technologie rue Raphaël et Chènebouterie
En réponse aux attentes des riverains qui en avaient exprimé le souhait lors d’une réunion de quartier, et de la Police Municipale les élus ont décidé d’installer un dispositif dans ces quartiers.
L’équipement est composé de caméras Full HD de 9 millions de pixels, vision 180°, pour une très belle qualité d’image.
Elles sont installées par l’entreprise locale EGEV sur étude du service ingénierie de la Ville.
Les caméras ont largement fait leur preuve : elles jouent un rôle important pour élucider des faits
L’utilité de ces caméras n’est plus à prouver. Depuis 2012, la présence de celles-ci a permis de notifier plus de 414 réquisitions dont 81 en 2021 et 37 depuis le début de l’année 2022.
Vols, délits de fuite, affaires de dégradation de bien ou encore d’exhibition, … Elles recèlent des informations souvent précieuses pour permettre d’élucider des faits ou apporter des éléments probants pour les enquêtes judiciaires. Si les images ne permettent pas à chaque fois d’identifier le/les coupable(s), elles permettent de notifier les faits et d’ajouter une preuve au dossier.
Une convention de coordination entre la police nationale et la police municipale signée depuis 2013 permet aux enquêteurs de la DDSP d’avoir accès aux enregistrements lors d’événements particuliers ou pour les besoins d’une enquête judiciaire. Les extractions d’images font systématiquement l’objet d’une réquisition d’un Officier de Police judiciaire.
A ce titre, il n’est pas rare que la Police municipale soit sollicitée par la Police nationale ou la Gendarmerie pour élucider des affaires leur étant confiées. Un intérêt qui témoigne de leur efficacité comme le précise le chef de service de la Police Municipale, Hervé Vidal : « Par exemple, lorsqu’un véhicule dégrade du mobilier urbain, nous pouvons facilement retrouver l’automobiliste grâce aux caméras. Il y a quelques années, on a pu aussi identifier la personne qui avait provoqué une série de feux de poubelles en pleine nuit en centre-ville et qui avait mis en danger la vie des riverains. Le système de vidéoprotection a permis par ailleurs de prouver des faits concernant des enquêtes sur des attouchements et des viols ».
Et d’ajouter : « Cette année, la vidéoprotection nous a permis de travailler sur 11 accidents dont 7 avec délit de fuite, 5 dégradations, 10 faits de violence et 8 vols ».
4 nouvelles caméras récemment mises en service
Récemment, ce ne sont pas moins de 4 nouvelles caméras qui ont étoffé le dispositif en place. Elles permettent d’étendre le champ de sécurité de la Police municipale à de nouveaux quartiers du centre-ville. Celles-ci ont déjà été installées sur la Place du Breuil.
Des caméras de qualité par souci d'efficacité
Toutes les caméras sont en haute définition pour permettre une bonne qualité d’image et un agrandissement important. Les caméras enregistrent en temps réel, et six écrans restitues les images captées au bureau de la Police Municipale. Un serveur supplémentaire est venu compléter le dispositif existant. Une possibilité de zoom numérique permet une reconnaissance plus précise.
Des caméras de type "dômes" permettent d'améliorer la surveillance lors des manifestations culturelles ou autres ; depuis son écran un policier peut avertir rapidement ses collègues sur le terrain. En dehors de ces manifestations les dômes sont en mode automatique et balaient sur 360°.
Le choix d’un système à visualisation en temps différé a imposé un nombre important de caméras fixes pour être certain d’enregistrer les bonnes images. Les enregistrements réalisés respectent la loi sur le droit à l’image et peuvent être visualisés en cas de décision de police ou de justice.
Un nouvel éclairage public, avec à la clef 60 % d'économie d'énergie
La protection des riverains, c’est aussi des quartiers bien éclairés. C’est pourquoi, préalablement à l’installation de la vidéoprotection dans la rue Chènebouterie et rue Raphaël, l'éclairage public est revu. Ces nouveaux éclairages permettront en outre une économie d’énergie de 60%, et ce grâce à de nouvelles lanternes à LED moins énergivores que les iodures de sodium actuelles.
Pour Michel Chapuis, Maire du Puy-en-Velay : « C'est important de renforcer notre dispositif de vidéoprotection pour continuer à préserver la qualité de vie de notre ville. La vidéoprotection est un outil qui permet de mieux protéger l'espace urbain et d'accélérer l'élucidation des délits, dans le cadre d'affaires judiciaires. Cet outil technologique a déjà largement contribué à renforcer la prévention et la sécurité des personnes sur la voie publique. Il permet d'optimiser la collaboration opérationnelle entre la police municipale et les divers services de police. Nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien de la Région sur ce dossier très important pour nous tous ».