Vandalisme, vols, incivilités… le dispositif de vidéoprotection géré par la Police municipale a permis, depuis 2012, de notifier 481 réquisitions, dont 104 en 2022.
Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour apporter toujours plus de tranquillité à leurs administrés, les élus de la Ville ont choisi d'implanter en 2022 de nouvelles caméras dans des secteurs qui en étaient dépourvus, comme par exemple les rues Raphaël (côté rue des Tables) et Chènebouterie. Une réponse aux demandes formulées par les riverains, dans un secteur particulièrement fréquenté, notamment pendant la période touristique. En 2023, le programme d’équipement s’enrichit de nouvelles installations notamment au Palais de Sports, rue Saint-Gilles ou encore boulevard Gambetta.
Pour encore plus d’efficacité et de réactivité, la Ville a décidé de connecter ce système à un Centre de Supervision Urbain (CSU) installé dans les locaux de la Police municipale. Cet outil de prévention représente une aide judiciaire précieuse pour les policiers municipaux et nationaux, qui pourront ainsi élargir leur périmètre de surveillance.
Un dispositif qui s'inscrit dans le continuum de sécurité qui est au cœur des préoccupations de la municipalité.
Le Centre de Supervision Urbain (CSU)
Le CSU sera le centre névralgique du réseau de vidéoprotection de la Ville, retransmettent en temps réel les images des caméras (lesquelles peuvent parfois être manipulées à distance) sous l'oeil des opérateurs en poste.
Les infractions (ébriété sur la voie publique, infractions routières, vols à la roulotte…) peuvent être enregistrées. L’espace public est ainsi plus facilement contrôlé et maîtrisé (propreté urbaine, lutte contre les dépôts sauvages, éclairage public, stationnement anarchique…). Par ailleurs, les enregistrements peuvent être étudiés à posteriori par la Police comme pièces constitutives d’une enquête.
Cette division opérationnelle dédiée à l’exploitation en temps réel des caméras de vidéoprotection sera situé au sein de la Police Municipale. Ce lieu sera entièrement dédié à la protection des habitants, à la lutte contre les incivilités et aux trafics en tout genre ».
Le partage des images avec la Police Nationale
A la demande de la DDSP (Direction Départementale de la Sécurité Publique), un projet de « report » des images du dispositif de la Ville vers l’Hôtel de Police est également conduit en parallèle. Ceci permettra au chef de poste du commissariat d’avoir un visu en temps réel de « l’activité » sur la voie publique. Cet accès partagé aux images de vidéoprotection lui permettra de se rendre compte de la situation à distance et de guider plus efficacement les équipages dans leurs interventions.
Lorsqu’un agent du CSU constate un flagrant délit, il en informe immédiatement la Police Nationale qui peut alors prendre la main sur les caméras pour gérer les faits les plus graves. La Police Nationale est soumise aux mêmes obligations de confidentialité et d'accessibilité aux images
Ce report sera aussi très utile en dehors des horaires d’ouverture du Centre de Supervision Urbain de la Police Municipale. Actuellement le service opère sur des amplitudes variables selon les saisons et la fréquentation touristique. D’une manière générale le service fonctionne du lundi au samedi de 7h jusqu’à 21h pour aller jusqu’à 2h du matin les vendredis et samedis en été.
Vidéoprotection : un dispositif de près de 100 caméras
Actuellement, le dispositif de vidéoprotection de la ville gère plus de 90 caméras, représentant plus de 160 objectifs. Le projet de CSU centralisera à terme toutes les images captées sur la voie publique mais également celles des différents sites équipés. En effet, plusieurs équipements municipaux ou de l’agglomération (gymnases, parkings, …) sont munis de dispositifs avec des systèmes différents. Le projet rassemblera ainsi tous ces sites au CSU de la Police Municipale, pour une meilleure efficacité et sécurisation de ceux-ci.
Une dizaine de nouvelles caméras bientôt installées
Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour toujours plus de sécurité, les élus du Puy-en-Velay ont choisi d'implanter de nouvelles caméras dans des secteurs qui en étaient jusqu’alors dépourvus, l'objectif étant d'installer en moyenne une dizaine de nouvelles caméras/an, et ce afin d’améliorer encore plus notre efficacité dans le suivi des délits.
Le programme 2023 prévoit l’installation de :
• 3 nouvelles caméras au palais des sports (mises en service début avril)
• 3 nouvelles caméras au complexe sportif de Massot
• 1 nouvelle caméra rue Saint-Gilles
• 1 nouvelle caméra boulevard Gambetta
• 1 nouvelle caméra rue Pierret
• 4 nouvelles caméras au pôle culturel de Guitard
Mais aussi :
• le raccordement à la Police Municipale des caméras du gymnase de Roche Arnaud
• le test de nouveaux projecteurs infrarouge pour améliorer la visibilité nocturne
• le raccordement fibre de 2 caméras existantes pour améliorer la transmission d'images
Le Maire, Michel Chapuis précise : «La vidéoprotection est un outil qui permet de mieux protéger l'espace urbain et d'accélérer l'élucidation des délits, dans le cadre d'affaires judiciaires. Ce puissant outil technologique a déjà largement contribué à renforcer la prévention et la sécurité des personnes sur la voie publique».
Et d’ajouter : « Si par le passé les riverains étaient méfiants par rapport à l’implantation des caméras, aujourd’hui ils ont conscience que le dispositif revêt un caractère préventif et dissuasif et qu’il agit efficacement au service de la sécurité de tous.
De fait, de nombreuses demandes affluent de la part de nos administrés quand à l’équipement de leur rue. Nous priorisons les demandes en fonction de la délinquance enregistrée dans le secteur, du maillage existant et des possibilités techniques ».
L’utilité de la vidéo protection n’est plus à démontrer, ce sont plus de 100 réquisitions chaque année qui sont effectuées par la Police Nationale ou la Gendarmerie Nationale. « Dernièrement nous avons pu mettre fin aux agissements d’une bande de voleurs de téléphones portables, la vidéo ayant permis l’arrestation des 3 auteurs dans les 2 heures suivants leurs méfaits, et malgré que les malfrats se soient éparpillés en ville. De nombreux faits sont élucidés grâce à la vidéoprotection, mais celle-ci sert également à apporter des éléments probants et de compréhension, notamment lors des accidents de la circulation. Je tiens d’ailleurs à souligner l’excellence coopération quotidienne entre nos 2 services de sécurité, Police Municipale et Police Nationale » insiste Hervé Vidal.
La Région aux côtés de la Ville pour préserver la sécurité de tous
Particulièrement attaché aux questions de sécurité, Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes apporte un soutien conséquent au projet de la Ville, s’engageant à financer en grande partie ce dispositif de vidéo-protection, reconnu pour son efficacité.
Comme Laurent Wauquiez le souligne «La sécurité des habitants est LA PRIORITE de La Région. Lorsqu’il s’agit de lutter contre l’insécurité, nous répondons toujours présents pour accompagner les communes et les intercommunalités dans le financement d’initiatives innovantes leur permettant de renforcer la protection de leurs administrés»
Un important soutien aux collectivités
Aux abords des lycées, des entrées et sorties de zones d’activités et/ou des espaces publics.
La Région accompagne les collectivités pour la mise en place ou le développement de système de vidéoprotection aux abords des lycées, des entrées et sorties de zones d’activités et/ou des espaces publics.
Les dépenses éligibles sont :
• Les dépenses d’investissement de vidéoprotection : acquisition, installation et raccordement de caméras, jusqu’aux équipements de restitution et de traitement des images.
• Les caméras fixes installées aux abords des lycées et/ou sur espaces publics communaux ou intercommunaux, ou caméras installées en entrées et sorties de zones d’activités.
• Les bornes ou autres systèmes ancrés au sol et travaux afférents à leur mise en place aux abords immédiats des lycées.
Les plafonds suivants sont appliqués :
• Pour les dispositifs de vidéoprotection aux abords des lycées :
15 000 € par caméra et 50 000 € par lycée.
• Pour les dispositifs de vidéoprotection (entrées et sorties des zones d'activités) :
15 000 € par caméra et 80 000 € par commune/EPCI.
• Pour les dispositifs anti-véhicules béliers aux abords des lycées :
1500 € par borne et 30 000 € par commune.
Un système de sécurisation aux abords des gares
La Région souhaite par ailleurs renforcer la sécurité des personnes et des biens autour des gares ferroviaires et routières. L’aide de la Région porte exclusivement sur les dépenses d’investissement et s’adresse aux collectivités territoriales et leurs groupements ainsi qu'aux établissements publics ferroviaires.
• Pour l’installation de caméras aux abords des gares :
50 % d’une dépense subventionnable plafonnée à 15 000 € HT par caméra (coût comprenant l’acquisition, l’installation et le raccordement des caméras jusqu’aux équipements de restitution et de traitement des images), une fois déduites les participations que le maître d’ouvrage pourrait obtenir par ailleurs (y compris celles de l’Etat, au titre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance - FIPD), dans la limite de 50 000 € par site de gare
• Pour l’installation d’équipements anti véhicules-béliers aux abords des gares :
50 % d’une dépense subventionnable plafonnée à 1 500 € HT par équipement ancré (coût comprenant l’acquisition et l’installation) une fois déduites les participations que le maître d’ouvrage pourrait obtenir par ailleurs (y compris celles de l’Etat, au titre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance – FIPD), dans la limite de 30 000 € par commune.
Un accompagnement au déploiement de CSU
La Région finance les dépenses d'investissements jusqu'à 50% du montant des dépenses subventionnables une fois déduites les participations que le maître d'ouvrage pourrait obtenir par ailleurs (notamment FIPD, DETR, FSIL, Conseil départemental…).
L'aide de la Région portera exclusivement sur les dépenses d'investissement concernant l'acquisition et l'installation des équipements informatiques et techniques nécessaires à la visualisation des images transmises par les caméras de leur système de vidéoprotection mis en place sur leur territoire : logiciels de traitement des images, écrans de visionnage ...
Le plafond suivant est appliqué : 100 000 € pour chaque projet de CSU porté par les communes ou EPCI.