Patrimoine Mondial de l'humanité - UNESCO Agenda 21 du Puy-en-Velay
 
Parcs, jardins

Le service des jardins est constitué d'une trentaine d'agents qui œuvrent pour l'embellissement de la ville.






 

Le jardin : son patrimoine végétal et floral

Le jardin Henri Vinay est un parc de 4,3 ha situé en plein centre ville du Puy-en-Velay.
Le parc compte plus de 400 arbres âgés de plus de 50 ans (certains de plus d'un siècle !), dont 300 sont conduits en port architecturé (Platane, Tilleul, Erable…), les autres étant laissés en port libre (Bouleaux, Gingko, Séquoia, Tulipier, Chêne, Hêtre, Marronniers, cyprès chauve…)

Quelques sujets intéressants ou remarquables sont implantés et donnent à l'espace une grande dimension paysagère (certains mesurent plus de 3 m de circonférence et 30 m de hauteur !). Ils permettent aux nombreux promeneurs de bénéficier d'une ombre salvatrice. Par ailleurs, l'ensemble de ces grands arbres bénéficie d'une signalétique afin de satisfaire la curiosité des visiteurs.

Découvrez les arbres remarquables

Quelques exemples :

• Magnolia accuminata "acci " : c'est un sujet remarquable de 3m de circonférence, qui présente la particularité de porter sur certaines de ses feuilles une foliole supplémentaire en forme de trompette et rattachée à la foliole principale. Il n'existe en Europe que quelques spécimens reproduisant cette particularité. Avec son " symétrique " qui n'a pas ces caractéristiques, ils sont taillés en " chandelier " tandis qu'un autre spécimen en libre atteint les 25 mètres de hauteur pour 2.20 mètres de circonférence !

• Chêne et Hêtre pourpre : plantés tous les deux vers 1830, aux dimensions imposantes (4 m de circonférence et plus de 30 m de hauteur !), ils offrent aux promeneurs une ombre spectaculaire, et confèrent à l'espace une majesté sans égal.

• Araucaria : également appelé " désespoir du singe ", à cause de la structure inhospitalière de ses aiguilles. Son implantation récente (moins de 40 ans) est surprenante en Haute Loire car il préfère les climats maritimes sans hiver excessif. Depuis 2000, il produit des fruits peu communs.

• Autres arbres remarquables : (cf plan)
Cyprès chauve, marronnier, séquoia, tulipier, cèdres, sophora ….

• Les fleurs :
Les massifs de fleurs sont replantés deux fois par an, sur environ 2000m2 :
- l'été : 30.000 annuelles dont 7.000 plantes de mosaïculture (un paon en 3D).
- l'hiver : 20.000 bisannuelles et 6.000 bulbes (tulipes, narcisses, crocus…).

De nombreux bulbes restent en place et colorent le parc dès les premiers beaux jours.

 

Connaissez-vous le parcours d'orientation ludique du jardin ?

 

Une chouette idée de balade, accessible à tous, qui permet de découvrir de manière ludique l'histoire du jardin Henri Vinay.

Répondez aux questions (14 précisément) qui figurent dans le flyer, téléchargeable ci-dessous ou disponible à l'Office de Tourisme, et partez à la recherche des balises cachées à différents endroits du jardin sur lesquelles figurent un sigle vous permettant d'obtenir la bonne réponse.


Une activité à la fois instructive et amusante, accessible à partir de 8 ans (en étant accompagné d’un adulte). Alors, prêts à relever le défi ?

 

Le parc et sa vie animale

Sa situation en centre ville lui confère un pouvoir de protection à l'égard de nombreuses espèces d'oiseaux ou autres animaux de la faune sauvage, qui viennent s'y réfugier.
En collaboration avec la LPO, un sentier des nichoirs a récemment été implanté et ceux-ci sont régulièrement approvisionnés en graines pour attirer les oiseaux en hiver.

Le parc abrite aussi d'autres espèces d'agrément qui sont présentées dans des espaces clos et qui bénéficient, là aussi, d'une signalétique adaptée :

• Daims et chèvres naines : pour la plus grande joie des tous petits, car chaque saison est généralement l'occasion de découvrir des naissances.

• Paons et canards en semi-liberté : les cours d'eau qui parcourent le parc et traversent l'espace animalier permettent de découvrir une collection importante et colorée de canards, qui fait la joie des visiteurs.

• Pigeons : la volière renferme une collection importante de pigeons, aux plumages plus variés les uns que les autres, ainsi que plusieurs espèces de faisans.

• Bassin central : d'une surface de 1200 m2, il permet une évolution gracieuse aux cygnes et canards qui y ont élu résidence. De superbes spécimens de carpe sont également présents. Un imposant jet d'eau en tuffs volcaniques anime ce bassin et devient féérique lorsqu'il est gelé en hiver.

• Volière exotique : installée dans l'ancienne serre aménagée, de nombreuses espèces de canaris, bengali, inséparables, perruches, calopsites… y sont présentées au public, uniquement en période estivale.

 

Entrée libre et gratuite au jardin

• Heures d'ouverture : Tous les jours (sauf manifestations). De mai à septembre : 7h15 à 20h.
• D'octobre à avril : 7h15 à 19h.
Accès au Musée Crozatier par le jardin.
• Jeux pour enfants :deux aires distinctes par tranche d'âge (sous la responsabilité des parents)
• Buvette : dans l'ancienne serre réhabilitée. Fermeture de novembre à février.
• Quelques manifestations : Foire exposition pour l'ascension tous les 2 ans; exposition canine : le dernier week-end de juillet.

Histoire et mémoire

Le "Brolium"(le Breuil) apparaît déjà dans un document de l’an 993 comme étant propriété de l'évêque.
Ce vaste espace de pâturage en dehors des murailles de la ville serait un don d'un hôtelier près de la cathédrale, du nom de Gramanent.

Au XVIIIe siècle, le dernier évêque du Puy avant la révolution, Monseigneur Gallard, fait planter plusieurs rangées d'arbres proches des fossés pour aménager un cours qui portera le nom de "cours Gallard".

Après la Révolution, ce terrain devient propriété de la ville.
Elle cède une partie du grand Breuil au Département pour y construire la préfecture en 1825.
Le préfet de l'époque, Bastard d'Estaing, suggère au Conseil municipal, de créer un jardin public autour de sa nouvelle préfecture.

La "promenade du Breuil" prendra sa forme définitive en forme d'hémicycle et ses allées seront plantées d'ormes et de peupliers.
Dans le cœur des Ponots, et grâce à sa géométrie, il prendra vite le nom de Fer à Cheval (1837).
C'est vers 1835 que seront réalisés les murs de clôture.
Petit à petit, des érables, tilleuls et platanes remplacent les ormes.

• En 1922, il sera baptisé " jardin Henri Vinay " en l'honneur du maire (1865-1874) qui avait décidé d'y entreprendre de gros travaux vers 1866.
• En 1851, construction du premier Musée.
• Vers 1868, réalisation du bassin alimenté par les sources du Vourzac et agrémenté vers 1889 de cygnes, canards, oies, cigognes. Des loutres évoluaient dans un bassin séparé !
• Vers 1875, installation du premier kiosque à musique (kiosque actuel construit en 1883).
• En 1878, la ville, à partir des plans proposés par l'entreprise Guy Otin (père) de St Etienne, décide d'entreprendre d'importants travaux.


Le jardin nécessitera 40 ans de travaux et de plantations réalisés par cette entreprise.
Par la suite jusqu'en 1894, c'est l'institution des sourds et muets, en liaison étroite avec la ville et l'entreprise Otin qui assurera l'entretien du jardin, l'entreprise fournissant les végétaux nécessaires à l'embellissement du jardin et l'institut assurant un enseignement horticole.

A la suite d'un désaccord entre le Maire et l'institution, la ville décide de prendre l'entretien à sa charge et crée son propre service des jardins en 1898.

Le jardin : son patrimoine architectural et artistique

• Musée Crozatier : il fut édifié en 1868, par Antoine Martin et présente des collections très variées allant des engrenages en mouvement jusqu'aux peintures flamandes du XVIIe siècle, en passant par l'archéologie locale et les fossiles de faunes quaternaires, sans oublier la dentelle.

• Serre : La partie droite fut construite en 1902 et constitua la deuxième serre de production de service des jardins (La première était adossée au musée et datait de 1870). Restaurée en partie en 1997, elle abrite désormais une collection d'oiseaux exotiques (visible l'été). La partie gauche a été réalisée vers 1957. La buvette occupe la partie centrale de la serre et a remplacé la vache et la paysanne, qui, depuis 1877, vendait le lait " bourru " sur place !

• Kiosque à musique : son édification remonte à 1878, deux représentations de musique militaire étaient données par semaine, et les chaises étaient louées sur place.

• Charles Crozatier : né au Puy-en-Velay en 1794, fondeur en bronze, on lui doit notamment, le Napoléon de la colonne Vendôme, la statue équestre de Louis XIV de la cour de Versailles. A son décès, il fit de nombreux legs à la ville du Puy et le musée, établi dans le jardin, porte son nom.

• Jules Vallès : né au Puy-en-Velay en 1832, il fut journaliste, écrivain et polémiste brillant. Membre de la Commune, il dut s'exiler pendant une vingtaine d'années à Londres. Son buste réalisé par le sculpteur Marcelin Sabatier fut inauguré en 1913.

 

Bon à savoir

L’accès à la pelouse située à proximité du musée, entre le grand bassin et l’allée ouest est autorisé pour déambuler, s’asseoir ou s’allonger, voire pique-niquer, sous réserve de laisser la pelouse dans son état de propreté initial.
Quelques recommandations : la pelouse est un espace de repos qui n’est pas compatible avec la divagation des animaux et les jeux de ballons ; l’attrait de la pelouse est lié à sa propreté, qui n’est pas compatible avec l’abandon des déchets (pensez aux poubelles) et les incivilités qui peuvent être blessantes (tessons de bouteilles, pierres, etc.) ; la beauté du lieu est liée au respect de la végétation, des arbres et des fleurs.
Alors, pour profiter de cet espace, respectons-le !
 
 

Un accès autorisé mais réglementé pour les animaux domestiques 

 

La Ville rappelle que l’accès au Jardin Henri Vinay reste autorisé aux animaux domestiques tenus en laisse dans les allées du parc.
Cependant, pour des raisons de sécurité, les chiens dangereux de 1ère et 2e catégories, même muselés, ne sont pas admis au jardin Henri Vinay (ainsi que dans tous les squares et jardins publics de la Ville).
 
 

Mairie du Puy-en-Velay
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