Vandalisme, vols, incivilités… Le système de vidéoprotection géré par la Police municipale a permis, depuis 2012, de notifier 268 réquisitions. Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour toujours plus de sécurité, les élus du Puy-en-Velay ont choisi d'implanter de nouvelles caméras dans des secteurs qui en étaient dépourvus comme rue Oddo de Gissey. La Ville du Puy-en-Velay et la Région Auvergne-Rhône-Alpes participent à part égale au financement de l'élargissement de cet efficace système.
Les caméras de vidéoprotection installées en centre-ville et gérées par la police municipale ont un rôle important au quotidien. Éléments dissuasifs et rassurants elles sont aussi un outil précieux quand il s’agit de résoudre des affaires. Actuellement, 97 caméras sont installées en centre-ville et 4 sur la ZA de Taulhac en complément aux caméras de parkings publics et de bâtiments municipaux et communautaires présents sur son territoire. D’autres sont attendues dans le courant de l’année 2020.
1 caméra haute technologie à l'angle entre la rue Dolaizon et la rue Oddo de Gissey
A la demande des riverains et de la Police Municipale pour l’amélioration de la qualité des images, les élus ont décidé d’installer un dispositif dans ce quartier.
La caméra est une caméra Avigilon Multisensor H4 de 9 millions de pixels vision 180°. Elle a été installée par l’entreprise locale EGEV sur étude du service ingénierie de la Ville.
Les caméras ont largement fait leur preuve : elles jouent un rôle important pour élucider des faits
L’utilité de ces caméras n’est plus à prouver. Depuis 2012, la présence de ces caméras a permis de notifier plus de 268 réquisitions dont 75 en 2019.
Des vols, des délits de fuite, des affaires de dégradation de bien ou encore d’exhibition. Elles recèlent des informations souvent précieuses pour permettre d’élucider des faits ou apporter des éléments probants pour les enquêtes judiciaires.Si les images ne permettent pas à chaque fois d’identifier le/les coupable(s), elles permettent de notifier les faits et d’ajouter une preuve au dossier.
Une convention de coordination entre les polices nationale et municipale signée depuis 2013 permet aux enquêteurs de la DDSP d’avoir accès aux enregistrements lors d’événements particuliers ou pour les besoins d’une enquête judiciaire. Les sorties d’images font systématiquement l’objet d’une réquisition d’un Officier de Police judiciaire.
A ce titre, il n’est pas rare que la Police municipale soit sollicitée par la Police nationale ou la Gendarmerie pour élucider des affaires leur étant confiées. Un intérêt qui témoigne de leur efficacité comme le précise le chef de service de la Police Municipale, Hervé Vidal : « Par exemple, lorsqu’un véhicule dégrade du mobilier urbain, nous pouvons facilement retrouver l’automobiliste grâce aux caméras. Il y a quelques années, on a pu aussi identifier la personne qui avait provoqué une série de feux de poubelles en pleine nuit en centre-ville et qui avait mis en danger la vie des riverains . Le système de vidéoprotection a permis par ailleurs de prouver des faits concernant des enquêtes sur des attouchements et des viols ».
6 nouvelles caméras ont été installées en 2019
Pour l'année 2019, au total ce ne sont pas moins de 6 nouvelles caméras qui ont étoffé le dispositif en place. Elles permettent d’étendre le champ de sécurité de la Police municipale à de nouveaux quartiers du centre-ville.
Elles ont été installées rue Oddo de Gissey, Burel-Michelet, rue des Tanneries, Joffre-Saint-Jean, Place Bernard Jammes, Maison médicale du Pensionnat. De nouvelles caméras seront implantées dans les tout prochains mois dans des quartiers qui en sont dépourvus.
Des caméras de qualité par soucis d'efficacité
Toutes les caméras sont en haute définition pour permettre une bonne qualité d’image et un agrandissement important. Les caméras enregistrent en temps réel, et quatre écrans sont consultables au bureau de la Police Municipale. Un serveur supplémentaire est venu compléter le dispositif existant. Une possibilité de zoom numérique permet une reconnaissance plus précise.
Des caméras de type "dômes" permettent d'améliorer la surveillance lors des manifestations culturelles ou autres ; un policier se poste devant les écrans et peut avertir rapidement ses collègues sur le terrain. En dehors de ces manifestations les dômes sont en mode automatique et balaient sur 360°.
Le choix d’un système à visualisation en temps différé a imposé un nombre important de caméras fixes pour être certain d’enregistrer les bonnes images. Les enregistrements réalisés respectent la loi sur le droit à l’image et peuvent être visualisés en cas de décision de police ou de justice.
La Région s'engage pour préserver la sécurité de tous
Très attachée aux questions de sécurité, Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes s'est engagé à financer en grande partie ce dispositif de vidéo-protection, reconnu pour son efficacité.
Pour Michel Chapuis, Maire du Puy-en-Velay : « C'est important de renforcer notre dispositif de vidéoprotection pour continuer à préserver la qualité de vie de notre ville. La vidéoprotection est un outil qui permet de mieux protéger l'espace urbain et d'accélérer l'élucidation des délits, dans le cadre d'affaires judiciaires. Cet outil technologique a déjà largement contribué à renforcer la prévention et la sécurité des personnes sur la voie publique. Il permet d'optimiser la collaboration opérationnelle entre la police municipale et les divers services de police. C'est une chance de pouvoir compter sur le soutien de la Région sur ce dossier très important pour nous tous ».