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Personnes illustres


 


André Giroud est né le 6 novembre 1912 à Clermont-Ferrand.
En 1930, il s’installe au Puy en Velay et épouse Marie Derail avec laquelle ils auront un fils appelé André.
Plus tard, il crée une entreprise de carrosserie avec deux de ses compagnons.
En 1939, il n’est pas appelé comme soldat à cause de sa vue.


C’est en avril 1942 que sa vie bascule lorsqu’il est contacté par le chef du sous-réseau Marceau pour entrer dans la résistance.
Au début, il fait des missions de renseignement et le 25 octobre 1942 il cache dans son atelier des armes qui ont été parachutées entre Blavozy et Brives-Charensac. Il est surnommé Dédé.

Le 10 février 1943, il se fait dénoncer pour avoir caché ces armes dans sa carrosserie. Il est alors emmené à Vichy où il sera torturé.
Il est ensuite envoyé dans le camp de concentration de Mathausen en Autriche.
Il travaille en tant qu’ouvrier et fabrique des éléments pour une fusée.
Très affaibli, il ne peut plus travailler et est envoyé dans une chambre à gaz le 22 avril 1945 quelques jours avant la libération.


 

André Giroud est né le 6 novembre 1912 à Clermont-Ferrand. En 1930, il s’installe au Puy en Velay et épouse Marie Derail. Il fut l’un des premiers résistants de la région ponote. Membre du réseau Marceau, actif sur Le Puy-en-Velay et en Haute-Loire, il s'engagea dans la lutte contre l’occupation allemande dès les débuts de la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, André travaillait dans un atelier de carrosserie situé boulevard de la République, en association avec Joseph Mirmand et Louis Monteilhet. Tous trois étaient intégrés au réseau Marceau, affilié au mouvement Combat, l’une des principales organisations de la Résistance avant leur fusion en 1943 dans le Conseil national de la Résistance.

Un engagement résistant sans relâche

Sous le pseudonyme de « Dédé », André Giroud commence à s’investir activement dans la Résistance, menant des missions de renseignement. Il participe également à des actions de propagande en diffusant des journaux clandestins et divers tracts. Il s’engage ensuite dans la section chargée des parachutages et prend part, le 25 octobre 1942, à la réception d’un premier largage d’armes dans la plaine de Doue, entre Brives-Charensac et Blavozy. Ces armes sont ensuite dissimulées avec l’aide de ses compagnons dans leur atelier de la région ponote.
Mais le 10 février 1943, probablement dénoncé, Giroud est arrêté. Lui et ses compagnons comprennent rapidement que leurs activités sont connues de la Gestapo. La découverte du dépôt d’armes entraîne leur transfert de l’Hôtel Bristol du Puy au siège de la police allemande à Vichy. Là, ils sont battus et torturés, avant d’être conduits à Moulins. André Giroud y est placé à l’isolement pendant près d’un an, soumis à des conditions particulièrement dures. Par la suite, tous sont transférés à Compiègne, avant d’être déportés sous le régime Nacht und Nebel.

 

Déportation et martyre à Mauthausen

Le 3 janvier 1944, André Giroud est déporté en Allemagne, d’abord au camp de Neue Bremm à Sarrebruck. Le 12 février, il est transféré au camp de Mauthausen, en Autriche, après un trajet éprouvant dans un wagon à bestiaux, avec 120 autres prisonniers. À la fin de sa quarantaine, il est affecté comme ouvrier métallurgiste au kommando de Gusen, où une usine souterraine produit des pièces pour les fusées V2. Les conditions de travail y sont inhumaines.
Au bout d’un an de labeur exténuant, André Giroud, affaibli, n’est plus en état de travailler. Le 22 avril 1945, à quelques jours de la libération du camp par les Alliés, il est assassiné par les SS, envoyé à la chambre à gaz puis au four crématoire.

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