Né le 25 mai 1918 à Vals-près-Le Puy, Lucien Ollier va incorporer, en avril 1937, l’armée et sera affecté au 405ème régiment d’artillerie.
Il sera démobilisé en juillet 1940.
Revenu au Puy, il deviendra policier municipal et sympathisera avec des résistants. Il va faire parti du mouvement « Combat » en 1942 puis il va intégrer, en 1943, les MUR (le Mouvement Uni de la Résistance).
Il donnera des renseignements pour aider à l’évasion des détenus de la prison du Puy, il fournira de fausses cartes d’identité, il participera aux évasions des soldats russes de la Caserne Romeuf...
Il sera dénoncé en juillet 1944 puis arrêté par la gestapo. Emprisonné pendant 6 jours à la maison d’arrêt du Puy, il sera finalement relâché.
Les 18 et 19 août 1944, il participera à la libération de la ville du Puy.
Pour toutes ces actions, il a été décoré de la médaille de la résistance, de la croix du combattant 39/45, de la croix du combattant volontaire de la Résistance et de la médaille commémorative française de la guerre 39-45 avec barrette « France – Libération »..
Il est décédé le 19 septembre 2010 à l’âge de 92 ans.
Né le 25 mai 1918 à Vals-près-Le Puy (Haute-Loire), il s’engage volontairement dans l’armée le 16 février 1937, à l’âge de 18 ans, pour deux ans. Affecté à l’Intendance militaire du Puy, il rejoint le 405e Régiment d’artillerie anti-aérienne de Sathonay en tant que grenadier spécialisé.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate le 2 septembre 1939, il est toujours en service et est affecté ce jour-là à la 133e Batterie de D.A.T. du même régiment. Par la suite, il passe à la 14e Section des commis ouvriers d’administration le 18 mai 1940, puis à la 8e Section de COMA. Le 21 mai 1940, il est affecté à la station-magasin de Châlons-sur-Saône. Démobilisé le 30 juillet 1940, il retourne vivre au Puy.
Un engagement dans la Résistance
Le 1er février 1941, il entre dans la police municipale en tant que gardien de la paix, puis est intégré à la police régionale d’État en mai 1941. Le 26 mai de la même année, il épouse Marie-Rose Mallet dans sa ville natale. Le couple aura deux filles.
Dès 1942, il rejoint le mouvement de Résistance « Combat », puis les Mouvements unis de la Résistance (MUR) en 1943. Grâce à ses fonctions dans la police, il fournit de fausses cartes d’identité aux réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) et aux personnes de confession juive. Il accomplit également des missions de renseignement et de liaison avec le groupe franc du Puy, dirigé par Lucien Volle.
Arrêté par la police allemande le 2 juillet 1944 et emprisonné au Puy, il est relâché faute de preuves le 8 juillet. Du 17 juillet au 17 août, il participe à l’évasion de soldats russes détenus à la caserne Romeuf et fournit des renseignements essentiels pour organiser l’évasion des prisonniers de la prison du Puy, survenue le 16 août. Il prend également part aux combats pour la libération du Puy les 18 et 19 août 1944.
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Lucien Ollier & des membres du groupe Lafayette (L.Volle, la singulière épopée du groupe Lafayette)
Une carrière au service de l’État après la guerre
Après la libération, il est envoyé en mission à Clermont-Ferrand, puis mis à disposition du gouvernement militaire de la zone française d’occupation en Allemagne. À partir du 1er janvier 1946, il est nommé attaché de 1er classe par le ministère de l’Intérieur, chargé du contrôle de la sûreté.
Le 1er avril 1946, il entre au Commissariat général aux affaires allemandes et autrichiennes comme attaché de 2e classe, et part en Allemagne en tant qu’officier de sécurité avec le grade de lieutenant. Le 1er juillet 1951, il revient au Puy, où il reprend ses fonctions à la sûreté du commissariat de police.
Il prend sa retraite le 4 avril 1971, après une longue carrière dans la fonction publique, et décède dans sa ville natale de Vals-près-Le Puy, le 19 septembre 2010, à l’âge de 92 ans.
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